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Clown

bretagne (22)

affiche colonne Morris Emma aime Anne

Emma la clown

 À la Une !

EMMA AIME ANNE à Paris !

Café de la Danse (Paris 11)

Emma la clown et Nathalie Miravette

étaient au Café de la Danse (Paris 11)

 lundi 13 octobre en ​Avant-première parisienne et Générale de presse

Salle comble ! longue ovation !

Si vous n'étiez pas là ou si vous voulez les revoir,

6 représentations du 15 au 20 décembre 2025

au Café de la Danse (Paris 11)

ouverture des portes à 19H30 / 1ère partie à 20H suivi de Emma aime Anne

Le spectacle EMMA AIME ANNE est en tournée depuis sa création en octobre 2024 et est souvent accompagné d’une standing ovation.

Comme m’a dit Merieme (Emma la clown) au retour du festival de Barjac cet été -  plus de 500 personnes - "le public s'est levé d'un seul homme !".

dates de tournées 25/26

Le spectacle en tournée 2025 -2026 - 2027

EMMA AIME ANNE

Création octobre 2024

Durée 1H15 sans entracte I Duo

​​

Emma la clown ose Anne Sylvestre

accompagnée par la véritable Nathalie Miravette au piano

synopsis

Emma la clown, accompagnée de Nathalie Miravette, chante les chansons d’Anne Sylvestre

Emma s’empare des chansons d’Anne, car comme elle le dit au public, c’est elle qui l’aime le plus au monde et en plus elle les a toutes apprises par cœur. Elle a demandé à Nathalie Miravette qui fut la pianiste d’Anne pendant 11 ans si elle voulait bien l’accompagner (bénévolement), et elle a accepté, sans savoir à qui elle avait à faire. C’est Emma qui chante, donc l’interprétation peut laisser à désirer… au début intimidée par la pianiste, attendant sa validation, elle en fait trop. Nathalie la recadre, Emma a honte, elle se cache sous le piano, elle se calme, elle y retourne. Emma est aussi bouleversée par ce qu’elle chante parfois, ou, usant de sa grande maladresse, en fait un peu trop...

Le rôle de Nathalie est celui qu’elle a eu pendant les 11 années où elle a accompagné Anne, mais s’adressant à une clown avec laquelle elle a accepté de jouer donc à la fois décontenancée, bousculée, outrée parfois, patiente et pédagogue, mais aussi touchée. Et malgré toutes ses maladresses et son trop plein d’enthousiasme, Emma chante les chansons parfaitement sans aucune erreur dans les paroles et la musique. Le but de ce tour de chant ? Faire entendre encore et toujours ces paroles magnifiques logées dans des mélodies si particulières et, chose importante, qu’Anne en rirait…

Ce tour de chant, hommage à la grande dame que fût Anne Sylvestre, est décapant et émouvant. 

teaser Emma aime Anne

photo Emma et Nathalie - Emma aime Anne

© Pascal Gely

Emma sur le piano - Emma aime Anne
lettre Emma aime Anne

« Adepte des mots-valises, des chausse-trappes verbales et de la fausse naïveté, Emma la clown trimballe son nez rouge, son chapeau cloche et sa candeur incisive sur les scènes où, de succès en succès, elle s’est faite exploratrice de la vie, de la terre et de l’humaine condition, chanteuse et magicienne, diablesse et enchanteresse » 

★★★★  Catherine Robert, La Terrasse 2024

La presse a dit en 2025...

Le Monde
Emma aime Anne est bien plus qu’un tour de chant et bien plus qu’un hommage. En s’emparant des chansons d’Anne Sylvestre, Emma la Clown offre un moment suspendu, gonflé de malice, d’humour et de sensibilité..

Sandrine Blanchard

 

Télérama
Toutes deux se retrouvent unies dans l’amour de l’artiste au « cœur battant ». Elles ravivent les mélodies intemporelles d’une « sorcière comme les autres » dans un récital inattendu, plus fort qu’un hommage de circonstance, pour les cinq ans de sa disparition. – Thierry Voisin

 

Speculatif
Un spectacle délicieux, une parenthèse musicale joyeuse, où le rire et la poésie se côtoient avec naturel. Des dates sont à venir, courez-y ! - Frédéric Perez

 

Sortiz
Que vous aimiez ou pas les clowns, celle-ci vous prendra par la main et par le cœur. – Eric Dotter

 

RegArts
Un spectacle enchanteur et délicieux à venir applaudir, toutes générations confondues, tant il est jouissif et riche sur les plans émotionnel, comique et culturel ! - Anne Revanne

 

Sur les planches
Ce moment de grâce musicale peine à contenter un public qui redemande encore et encore. On est si bien en leur compagnie. - Laurent Schteiner

 

Annie All Music

"Emma aime Anne", une malicieuse et tendre déclaration - Annie Grandjanin

 

La revue du spectacle

Qu'elle nous parle d'elle, du monde, ou chante Anne Sylvestre, c'est toujours un bonheur de l'écouter !  - Isabelle Fauvel

 

La terrasse

Emma chante Anne Sylvestre : un vrai délice ! - Catherine Robert

 

Nos Enchanteurs
le duo "funambulise" de concert de telle sorte qu’il offre au public une proposition à la fois savoureuse, délicate et voluptueuse. - Franck Halimi

Choses vues
Quel bonheur de retrouver Emma la clown après ses nombreux passages salle Gaveau !

3 T télérama

Notes d’intention - Anne, Emma et Nathalie

La première fois que j’ai rencontré Anne Sylvestre c’était dans les débuts des années 1990. Je jouais Emma la clown au Cabaret du P’tit Matin de Merieme Menant Michèle Guigon aux cabaret les Étoiles à Paris. Anne était venue, avait vu Emma et avait aimé, elle me l’avait dit rapidement après le spectacle. Un peu plus tard, dans le milieu des années 1990, j’ai été contactée par le théâtre de la Potinière (aujourd’hui Pépinière Opéra) car ils montaient les Lundis de la Potinière, Lundis du music hall où le principe était d’entourer un artiste célèbre de la chanson de jeunes artistes du monde du cirque, de la magie, de la chanson. Anne était l’artiste phare d’une série de Lundis et elle a voulu qu’Emma en fasse partie , et en plus, qu’elle présente la soirée avec elle. Pour organiser ces Lundis, elle m’a demandé de venir chez elle un après midi, rue de la Réunion ( !) à Paris. C’était pour moi absolument extra-ordinaire, de me retrouver chez Anne Sylvestre, assise en face d’elle à sa grande table, à l’écouter. A l’époque je ne connaissais pas ses chansons pour adultes, uniquement ses Fabulettes qui m’avaient merveilleusement accompagnée dans l’enfance (il s’agissait vraiment pour moi d’entrer dans un monde de merveilles quand j’écoutais ses Fabulettes. Et je pense qu’elles ont grandement contribué à développer mon monde imaginaire).

Sa voix. C’est ce qui m’a le plus émue quand j’étais avec elle ce jour-là. Cette voix tant écoutée dans mon enfance ; j’étais dans une faille de l’espace-temps ! Nous avons donc oeuvré ensemble ces Lundis pour présenter les autres invités en première partie ; elle chantait ses chansons en deuxième partie. J’avais dans la première partie aussi une place pour mes numéros, et elle a particulièrement aimé (elle l’a raconté maintes fois et s’en délectait à chaque fois) ce moment sur scène où je lui demande un tabouret pour m’asseoir pour dire mon poème, et après me l’avoir porté et que je m’y fus assise, elle attendant sagement à mes côtés, je lui dis doucement mais fermement « Dégage… Bah, dégage… ! ». Elle se souvient des spectateurs choqués qu’Emma ose dire pareille chose à la grande dame. Ella adorait ça ! Elle n’aimait pas le sacrement ça c’est sûr !

Voilà. Nous nous sommes aimées tout de suite. Ont suivi beaucoup d’autres de moments ensemble (elle venait à chacun de mes spectacles). Elle m’a invité à faire le lever de rideau (avant ses premières parties) en 2001, à l’Auditorium Saint Germain à Paris, pendant 5 semaines (j’y jouais la cracheuse de feu et les animaux). Il y a même eu une fois dans la série, où au début de son concert, après la première partie et l’entracte, il y a eu un souci avec la console son. Qui a duré un moment, il a fallu faire venir du matériel. Il se trouvait que j’étais encore en costume à ce moment-là, et je ne sais pas si c’est elle qui me l’a demandé ou moi qui lui ai proposé, mais je me suis retrouvée sur scène pour remplir ce moment imprévu… Grand et beau souvenir, entre beaucoup d’autres… Une tournée au Québec, où je faisais sa vraie première partie avant son concert. Elle avait aussi créé une maison de production/diffusion « les Arbres verts », et m’avait prise sous son aile généreuse pendant plusieurs années. Nous avions aussi évoqué de créer un spectacle toutes les deux. Le désir était là mais nous n’avons pas eu le temps de le faire. Alors aujourd’hui la belle Anne n’est plus terrestrement là. Mais dans nos cœurs et nos oreilles, toujours.

Et, avec Nathalie Miravette, grande pianiste qui a accompagné Anne plusieurs années, (et qui a composé et enregistré les musiques de mon dernier solo), nous avons le désir intense de faire un spectacle ensemble : Emma la clown, accompagnée par Nathalie Miravette chante Anne Sylvestre. Comment Emma interprètera « Sorcière » ? « Partage des eaux » ? « Avec toi le déluge » ? La question se pose moins avec « Bergère », « Tiens toi droit » ou « V’la l’printemps »…

C’est avec une curiosité, un plaisir, une joie de partager la scène en hommage, honneur, clin d’œil (de Cyclope !) à cette femme chanteuse engagée et sensible, grande autrice et mélodiste, que nous nous attelons Nathalie et moi à cette tâche émouvante et joyeuse.

Merci Anne. Et cette fois, ne dégage pas !

Merieme Menant - Emma la clown

La première fois que j’ai rencontré Anne Sylvestre, c’était de façon informelle. J’ai commencé en 2000 à travailler dans le monde de la chanson et je l’ai croisée, accompagnée plusieurs fois lors de soirées où se mêlaient plein d’artistes. Puis, un jour, en 2010, elle m’a donné rendez-vous solennellement dans un café près de Beaubourg pour me demander si j’accepterais de l’accompagner. Anne me demandait, presque inquiète si j’accepterais de l’accompagner ! J’étais soufflée qu’elle puisse en douter ! Mais c’était Anne : on est dans le même bateau, pas de « c’est moi la vedette et toi tu m’accompagnes ». On fait le boulot ensemble, main dans la main. Ce jour-là, elle avait apporté un livre avec toutes ses chansons dedans, pour que je m’en imprègne. Je lui ai dit que je l’avais déjà, ça l’a fait rire. C’est drôle mais cette proposition, c’était comme si c’était dans l’ordre des choses. Pas dans le sens où je m’y attendais mais dans le sens où j’avais l’impression de la connaître déjà depuis longtemps. Pas en tant que « grande dame de la chanson française » (elle détestait cette expression !), mais elle, en tant qu’être humain. Ça n’empêche que j’avais le trac et que je mesurais le cadeau qu’elle me faisait. Ce cadeau a duré dix ans. Le premier « vrai » rendez-vous pour commencer à travailler son répertoire ensemble, c’était Rue de la Réunion ! Une porte métallique avec une grande devanture de boutique. J’ai monté la petite marche du perron et je me suis retrouvée dans son grand salon, rempli de livres, de partitions, de plein de trucs et de machins. J’étais émue.. Pour me donner un peu de contenance, j’avais apporté un petit cadeau : une bouteille de Bordeaux. Et là, le faux pas : offrir un Bordeaux à une bourguignonne ! Mon avenir comme pianiste à ses côtés a failli s’arrêter net avant même d’avoir commencé ! À partir de cette rencontre-là, notre complicité était scellée. Indéfectible, pas besoin de grand blabla, on se comprenait.

Anne m’a proposé assez vite de faire des arrangements de scène et elle accueillait les propositions de nouvelles couleurs musicales avec gourmandise. Pour la chanson Sur un fil, qui ouvrait son spectacle « Juste une femme » en 2013 au Casino de Paris, j’avais écrit une introduction musicale à l’ambiance assez mystérieuse qui se terminait par une longue note tenue de clarinette basse. C’était le signal pour Anne pour entrer sur scène. Elle arrivait sur scène du lointain à cour et elle me disait qu’à ce moment précis, juste avant d’apparaître dans la lumière, elle n’avait pas idée du son qui allait sortir de sa bouche ! Elle avait la sensation de faire un saut dans le vide et ne trouvait sa note qu’au moment de la chanter.

Et puis sa curiosité, toujours, intacte, renouvelée pour les artistes, les projets Pas de rétroviseur, la vie devant, c’est ça qui l’animait. Aux premières loges, pour aller écouter les copains, les copines, fidèle encore et toujours.

Emma, c’est d’abord par les mots d’Anne que je l’ai découverte. Elle me racontait la fois où Emma, sur scène, l’avait embauchée comme régisseuse plateau ! Elle en pouffait de contentement et de joie enfantine pure. Ensuite, j’ai vu Emma sur scène et Merieme en coulisses, je les ai aimées tout de suite.

Anne, Emma et Merieme ont beaucoup de fils communs qui les relient. Sans filtre, la justesse du regard sur l’Autre, l’appétit d’aller à la rencontre, dans sa singularité et sa richesse. Et puis l’exigence aussi, absolue. Avant d’entrer sur scène, Anne parfois arrangeait une mèche de ses cheveux disant « Est-ce que je me ressemble ? » Après un temps, elle ajoutait « Allez, Sylvestre ». Alors, ajustons-nous avant d’entrer sur scène et lançons un « Allez Emma, allez Nathalie ! » et allons porter ces frissons-là, ses mots à elle et nos façons à nous de vous les offrir à notre tour.

Nathalie Miravette - pianiste comédienne

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